Les mots sans maux

Poésies/le roman de Jasmine

Princesse de la vie

Tu éclaires les visages les plus ténébreux

Tu ennoblis les cœurs de rires joyeux

Ton combat est ici, terre de la bouddhéité

Puise dans cette nourriture

Et fais apparaître les quatre vertus,

La joie, la pureté, l’éternité et

le véritable soi.

Chaque instant si précieux pour ta vie

A la recherche de la loi merveilleuse.

Hommage à Beethoven

Fleur désespérée

Qu’as-tu à nous offrir ?

Orne ton chagrin

De la symphonie de l’espoir.

Rappelle-toi Beethoven

Au fin fond de sa souffrance

De meurtrissure en meurtrissure

Chaque jour devenait un supplice

Et pourtant du haut de son abîme

Un appel à la vie, de la vie, de sa vie

Qu’il offrit à l’humanité.

 

 

Etre présent en soi

De jour comme de nuit

Fermer les yeux, se retrouver, se respecter

Etre présent en soi,

De jour comme de nuit

Ouvrir un  champ de liberté

Une nouvelle perspective

Etre présent en soi,

De jour comme de nuit

Renouer avec sa réalité

La dignité face à l’autre

Etre présent en soi,

De jour comme de nuit

Réunir les conditions

Ne pas frôler l’intolérable

Etre présent en soi

De jour comme de nuit

Donner de l’espace à l’être aimé

Eviter de porter son fardeau

Etre présent en soi

De jour comme de nuit

Aimer soi pour aimer l’autre.

 

 

Le temps était au beau.

Beau les bateaux dansaient

Dansaient sur le port amarré,

A marée haute ou basse.

Basse, les marins attendaient la prochaine.

La prochaine fois, Ernest restera plus tard.

Tard, les teintes sont plus chaudes.

Chaudes, Chocolat et Marine.

Marine, sa couleur préférée,

Préférée aussi le marron

Marron glacé, chocolat chaud

Chaud avec une pointe de mousse crémeuse.

Crémeuse, quelle gourmandise ! Un véritable gastronome

Gastronome en culotte courte.

Courtes étaient ses journées, les heures défilaient

Défilaient tellement vite.

Vite les teintes changeaient, les nuances.

Les nuances, Ernest savait s’adapter

S’adapter lui était facile

Facile, il offrait un coup de pinceau

Pinceau, brosse, éponge, son coup de grâce

Grâce l’appelait-il, une touche majestueuse, en un tournemain

Main d’artiste, main de la vie.

Vie, virtuosité aussi bien qu’inspiration.

Inspiration, ce souffle créateur l’animait

L’animait, lui insufflait la vie

Vie, vitalité, vigueur était son quotidien

Quotidien de peintre, quotidien d’homme.

 

 

 



04/01/2018
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